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Comme tant d’enfants ayant grandit dans les années 1960-1970, j’ai toujours été passionné par l’espace et les missions de la NASA – et plus particulièrement le programme Apollo, ainsi que les premiers alunissages. Le pas fatidique de Neil Armstrong a été de toute évidence une avancée de géant pour l’humanité, et avait de quoi faire rêver un enfant. Bien entendu, j’ai grandis en nourrissant le souhait de devenir astronaute, de voler jusqu’à la Lune et au delà, et d’explorer les vastes étendues de l’univers ! Toutefois, comme c’est l’apanage de nombreux rêves d’enfants, cela ne s’est jamais réalisé. Ou plutôt, pas de la façon dont je l’avais alors imaginé.
Des années plus tard, j’ai découvert une voie alternative pour toucher les étoiles des doigts. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai collectionné des roches. Dans la continuité de cette passion, je me suis retrouvée au début des années 1990 dans une foire locale de minéraux de collection. Là, j’y rencontrais Gregor Pacer, un marchand spécialisé dans les météorites. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sur son stand toutes ces authentiques roches de l’espace : des météorites ! Bien que j’ai pu lire énormément à leur sujet, je n’avais jamais imaginé qu’il était possible pour un particulier d’en posséder une. Jusqu’à présent, j’étais persuadé que les quelques rares échantillons au monde étaient étudiés et conservés dans divers musées et institutions – inatteignables et hors de portée, tout comme la Lune et les étoiles.
De rêve d’enfant enterré, ma passion pour l’espace s’est ravivée, et je devins ainsi un collectionneur de météorite on-ne-peut-plus passionné. Depuis la fin des années 1990, je me suis plus particulièrement aux plus rares des météorites : les achondrites, et en particulier celles d’origines lunaires et martiennes. Cette époque marqua le début d’une chasse patiente et constante des roches planétaires, entre les foires internationales de gemmes et minéraux, les ressources d’Internet, et les déserts d’Arabie. En 2003, mes recherches aboutirent, et je fis l’acquisition de ma première roche lunaire, la Dhofar 908. De quoi se convaincre que finalement, certains rêves deviennent réalité.
op
Norbert Classen et la SaU Shergottite Strewnfield, dans le désert d’Oman : « Je n’ai rien trouvé d’autres que ces vieux barils. »
- N.C.C
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